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KCI 후보
『악의 꽃』 중 4편의 연작시 「우울」에 관한 몇 가지 고찰
Quelques remarques sur les quatre poèmes du cycle 「spleen」 dans 『les Fleurs du Mal』
윤영애 ( Yune Young-ai )
프랑스어문교육 18권 557-575(19pages)
UCI I410-ECN-0102-2021-000-001132674

Baudelaire a groupé les quatre poèmes sous le nom spleen dans la section de Spleen et Idéal des Fleurs du mal . Ce mot ‘spleen’ ne se trouve pourtant nulle part dans le texte de ces quatre poèmes, ni ailleurs des Fleurs du Mal , ni du Spleen de Paris . Au contraire Baudelaire l'a mis dans le titre de la première section des Fleurs du Mal , et en tête du recueil entier de ses poèmes en prose, le Spleen de Paris , indiquant ainsi l'importance de ce thème dans ses oeuvres. L'existence même de la suite des poèmes qui constituent le ‘cycle du spleen’ le prouve également. Maints détails des poèmes de Spleen et Idéal révèlent que dans plus de la moitié de cette section, c'est le spleen, qui triomphe de l'idéal. Le ‘spleen’ est, comme l'ennui, ‘le mal baudelairien’ Ce mot anglais issu du mot grec, employé déjà au 18° siècle en france pour désigner une vague inquiétude, prend chez Baudelaire un sens plus ample et plus nuancé. Baudelaire avait recours constamment à des sensations, ou à des images matérielles pour exprimer le thème qu'il a choisi, auquel elles correspondent. Cette méthode fait évoquer plus efficacement l' idée qu'il veut montrer. Les poèmes du cycle spleen sont les meilleur exemples de cette méthode, et aussi du triomphe de Baudelaire sur sa douleur, chantée, détournée par la magie de la poési. Dans ces poèmes le poète n'exprime pas simplement, mais il évoque. Il commence à évoquer par des images suggestives. Il réunit les éléments élevés du fond de sa conscience, les autres matières qui lui sont accueillies par les circonstances extérieures. Il utilise également des ingrédients de cet ennui empruntés du dernier siècle. Ce décor et ces nombreux mots qu'il a utilisés sont pourtant renouvelés selon le principe des correspondances ou des rêveries poétiques. Il réunit des sentiments et des images variées, quelque fois des images visuelles, ou auditives et des sensations thermiques qui toutes concourent à suggérer le sentiment du spleen qui domine le poète. L'atmosphère accablante des longues journées neigeuses d'hiver, un roi qui dispose de toutes les sources humaines pour se distraire, mais n'y réussit jamais , un sphinx perdu dans le désert de l'ennui, ou "un cimetière abhorré de la lune" auxquels le poete s'identifie lui-même, toutes ces images qu'il évoque dans ces poèmes créent un sentiment d'oppression, d'angoisse et de désespoir. L'oppression physique des journées pluvieuses, des longues journées de neige, ou le poids du passé lourd de regret accablent l'esprit du poète, mais en même temps favorisent l'épanouissement des rêveries et des méditations poétiques. D'ailleurs tous les poèmes de ce cycle finalement aboutissent à la mort. Mais une douleur chantée n'est plus un désespoir. C'est qu'elle est devenu un motif poétique. Ainsi le poète ne tombe pas sous cet accablement. Le poète qui prend la plume et fait son mieux pour écrire est déjà sorti de l'empreinte du désespoir, qui servira désormais de matière poétique.

머리말
1. 「우울」Ⅰ
2. 「우울」Ⅱ
3. 「우울」Ⅲ
4. 「우울」Ⅳ
맺음말
참고문헌
[자료제공 : 네이버학술정보]
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