L'objectif de cette recherche est de savoir comment et pourquoi se produisent les différences et les identités entre les fables qui dérivent de la même fable, et de trouver les caractéristiques et les volontés éducatives des signes de la fable comme discours.
Comme méthode de recherche, nous prenons la méthode comparative et complexe qui révèle une structure d'articulation des instances d'un discours considéré comme un tout concret et complexe structuré déjà donné. Les instances sont:
①rapport entre signifiant et signifié
②rapport entre signifié et référent
③le choix des signes
④rapport entre les signes
a) le rapport entre les signes aux différents niveaux
b) le rapport entre les signes au même niveau
⑤rapport entre situation sociale et signe
⑥rapport entre épistémè et signe
⑦rapport entre complexe d'Icare et signe
Grâce aux résultats d'analyse des trois fables d'Esope, de La Fontaine et de la Corée, nous somme arrivés à la structure d'articulation de ces instances qui se constituent en quatre groupes.
Nous remarquons que les différences dénotatives se trouvent aux instances du groupe d'en bas (‘le rapport entre les signes au même niveau’, ‘le choix des signes’, ‘le rapport entre situation sociale et signe’) et que celles connotatives se trouvent aux instances du groupe du milieu (‘le rapport entre signifié et référent’, ‘le rapport entre épistémè et signe’).
Nous remarquons aussi que les identités connotatives se trouvent aux instances du groupe d'en haut (‘le rapport entre signifiant et signifié’, ‘le rapport entre les signes aux différents niveaux', 'le rapport entre complexe d'Icare et signe’).
Enfin nous pouvons dire que le signe omnni-présent et sous-jacent nous enseigne explicitement la rationalité, mais implicitement l’irrationalité.