C'est en envahissant un coin d'une chamber où tout est absent que le Schmürz apparâit dans Les Bâtisseurs d'empire. Là où le Bruit, venu de loin et de plus en plus de proche, devient l'avenir de la vie humaine, le rappel du passé animent le Schmürz plus que jamais, des souvenirs poussent les personnages théâtraux vers le haut. Cette ascension cause le rétrécissement de l'espace et prive des personnages des souvenirs. Lié à cette ascension, le Bruit devient une inquietude et une angoisses, afin d'expliquer comment ces dernières usent l'être. Cette logique toute particulière produit même un doute sur la raison d'être. A son insu, toute hideur morale, d'une action, d'une violence, conduit ce doute comme hideur de visage du Schmürz. Image de l'abjection révélée par la violence, par l'action humaine, le Schmürz qui ne s'exprime pas et ne communique pas, est là pour éclaircir ainsi le gouffre de l'âme. Ce réveil de l'aveuglement s'exprime par le Bruit agaçant, qui pointe les caractères spécifiques de la “presence réelle” du Schmürz. Devant cette presence qui dépasse sa réalité pour devenir une apparence liée à l'au-delà, “les bacchanales phraséologies” de Cruche et de Zénobie mettent en forme la menace que le Schmürz suspend dans maintes circonstances en reliant le présent au passé et en imposant le rétrécissement graduel de l'espace. Circonstances dans laquelles, le Schmürz, en excluant toute possibilité de descendre pour les personnages théâtraux, les pousse vers le haut. C'est que peut-être, pour élucider minutieusement et en détail l'usure graduelle dans la disparition des objets, le Bruit devient la force de l'oubli qui creuse de plus en plus et de façon accablante le gouffre de la force destructrice du temps. Le Bruit anthropomorphique approfondissant son gouffre en forme du Schmürz détruit toutes les substances: à la dégradation répond le rétrécissement de l'espace et inversement. En fait, l'invisibilité du temps, sa force destructrice se dessinent par l'animation du Schmürz de plus en plus active. Celui-ci, prenant cette force comme le sens à venir, évolue ainsi dans le développement des enchâinements d'images et de pensées selon la logique qui est proper au texte. En cela, le Bruit apparâit comme une seule et même réalité du vertige de l'espace et de la fuite du temps.