Bien que l’on considère le Globe, journal d’opposition sous la Restauration, comme un journal littéraire, il se veut revue internationale concernant le progrès scientifique. Historiquement on ne souligne que l’importance du rôle de F. Dubois et de Sainte-Beuve dans ce journal. Mais, pendant la première moitié de l’existence du Globe (1824-1827), c’est P. Leroux qui ouvre les colonnes du Globe au jeune V. Hugo. P. Leroux est aussi “la vache à lait” de Sainte-Beuve. Il joue un rôle important dans la rubrique scientifique.
De 1827 à 1831, P. Leroux apporte au Globe une importante contribution du point de vue technique et même intellectuelle. On considère P. Leroux comme, “la cheville ouvrière” du journal. A cette époque, P. Leroux n’a pas de relations privilégiées avec les collaborateurs du Globe et se trouve souvent en désaccord avec les doctrinaires : Guizot, Rémusat et leurs amis qui monopolisent les idées politiques du Globe à partir de 1828.
Durant son séjour au Globe, P. Leroux reste fidèle à la pensée de Saint-Simon. Il essaie de propager les idées de Saint-Simon, mais est déçu par ses collaborateurs Dubois, Cousin, Guizot... (qui ne pensent qu’à accéder aux ministères).
P. Leroux prend ses distances avec les mouvements pseudo-républicains d‘Enfantin. Il quitte Le Globe le 13 septembre 1831 et ce journal passe sous la direction de Chevalier. P. Leroux rompt avec les saint-simoniens parce que cette secte (Prosper Enfantin) désire abolir la monogamie et se méfie du prolétariat.