Jusqu’à présent, la majorité des spécialistes de linguistique cognitive ont étudié la métaphore en donnant la primauté aux études de la phrase en anglais du point de vue de la langue statique. L. Goossens explique l’intéraction de la métaphore et de la métonymie en créant le terme nouveau metaphtonymy composée de metaphor et metonymy.
Dans cette communication, nous allons aborder successivement l’espace de la metaphtonymy en français du poit de vue de la linguistique dynamique en y appliquant la loi de l’attraction créée par R. Byrne et nous la comparerons avec celle de la métonymie. Les caractères de la dynamique de la metaphtonymy sont les suivants: la première dynamique est celle de l’attraction dont l’élément attirant attire l’élément attiré dans un espace qui permet leur combinaison mutuelle, après qu’eut été appliquée une mise en cohérence de la signification de la métonymie. La combinaison de plus de deux corresondances conceptuelles est la seconde dynamique. Elle tient compte des deux éléments dans l’espace combinant qui permet la création d’un nouveau sens selon le processus et le résultat.
Dans un troisième temps, nous allons discuter de la manière don't la métonymie se combine avec la métaphore selon le degré de l’identification ou de la recatégorisation des deux éléments, soit celui de l’élément attirant et celui de l’élément attiré. Le résultat s’exprime comme suit: plus le degré de la dépendance à la métonymie est élevé, plus le degré de la recatégorisation des deux éléments s’approche d’un niveau maximal. L’interaction de la métonymie avec la métaphore s’accomplit donc dans les deux domanines. A l’inverse, lorsque le degré de l’identification des deux éléments atteint son niveau maximal, l’interaction de la métonymie avec la métaphore s’accomplit dans un seul des deux domaines. En appliquant ces dynamiques au discours, on parvient à créer le sens nouveau de la metaphtonymy dans le cas où l’identification est nulle entre les deux domaines, même pour le cas de la structure de l’opposition.
Le constat final est qu’il n’est pas possible d’identifier clairement un désaccord de la compréhension sur la metaphtonymy entre la langue française et la langue coréenne malgré la différence de la culture et de la coutume.