Ce travail se propose avant tout d'analyser le fonctionnement pragmatique du pronom personnel de la troisième personne du français. Ce pronom joue un rôle essentiel dans la construction de la cohérence discursive. On va continuer de parler d'un référent déjà saillant et on va en parler en continuité avec le pronom personnel du français. Néanmoins bien souvent de tells caractéristiques du français ne peuvent pas être conservées dans la traduction vers le coréen. L'approche comparative entre deux langues met au jour un mode de fontionnement très différent.
- Quant au pronom personnel du coréen, il s'emploie en cas de changement topique et marque le contraste avec un autre référent. Par contre, en français le pronom personnel marque la continuité topicale et n'attire pas l'attention. Le pronom personnel du coréen a un degré d'empathie ou de contraste plus élevé que celui du français.
- Pour marquer la continuité topicale ou la cohérence discursive, la langue coréenne ne se sert pas normalement de pronom personnel, mais de pronom zéro. Nous avons vérifié que l'emploi de la forme zéro en coréen est lié à la notion de continuité topicale.
- Et puis le coréen possède plusieurs termes d'adresse différents tandis que les langues occidentales comme le français n'ont qu'un pronom pour exprimer l'identité des interlocuteurs. La liste des termes d'adresse en coréen n'est pas fermée, il s'agit d'un champ sémantique lexicale. En coréen, les rapports de hiérarchie déterminent les emplois de tel ou tel terme permettant d'exprimer l'identité des interlocuteurs.
Pour finir nous voulons dire que le traducteur doit trouver des stratégies de compensation pour reproduire en coréen le mécanisme discursif du pronom personnel français.