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모리스 블랑쇼와 초현실주의 -『헛발Faux Pas』(1943)에서 『불의 몫La part du feu』 (1949)까지-
Maurice Blanchot et le surréalisme - De Faux Pas à La Part du feu
고재정 ( Koh Jae Jung )
프랑스어문교육 vol. 55 267-301(35pages)
UCI I410-ECN-0102-2021-000-001161242

Depuis les années 40, Maurice Blanchot a beaucoup écrit sur le surréalisme. Son attitude vis-à-vis de celui-ci varie grandement selon la période. Elle va du véritable rejet jusqu'à l'approbation totale. Un retournement s'est produit sous l'Occupation allemande, avant la Libération. L'objectif de notre étude est de mettre en luimière les divers changements survenus dans l'interprétation de Blanchot sur le surréalisme, en nous appuyant sur ses écrits publiés entre 1942 et 1945, recueillis ultérieurement dans Faux Pas et La Part du feu. Quêteur d'une naïve gloire, c'est le jugement porté par Blanchot au surréalisme quand il est considéré uniquement sous ses aspects destructeurs. Mais ce jugement se transformera et le surréalisme finira par être considéré comme une tâche serieuse qui ‘est toujours de notre temps’. Dans “Poésie Involontaire”, écrit en 1942, pour presenter le livre de Paul Eluard, Poésie involontaire et poésie intentionnelle, il nie la possiblilité même d'une poésie invonlontaire. En examinant les textes écrits à peu près à la même époque, on peut relever des vocabulaires à connotation négative liés au surréalisme comme ‘misérables’, ‘naïve’, ‘faiblesse’, ‘servitudes’, ‘complaisance (pour le succès). Cependant une rupture survient dans les écrits publiés aux alentours de fin 1943. En lisant deux chroniques littéraires de Journal des débats datées du 23, 30 décembre, on découvre un Blanchot défendant le surréalisme contre un ‘historien d'art réputé’ hostile à l'art moderne, tout particulièrment hostile aux “déformateurs et surréalistes”. Blanchot reconnaît d'emblée le surréalisme comme une recherche artistique dont le principe majeur s'exprime ainsi : “l'art ne se défend qu'autant qu'il est susceptible de faire faire un pas dans notre connaissance abstraite proprement dite.” Défendre le surréalisme, art condamné officiellement par le régime Nazi comme un Art dégénéré; dans un journal d'extrême-droite collaborationniste est lourd de signification. Cette conversion esthétique sous-entendrait aussi la conversion politique. Ces doubles conversions seraient liées à un constat de l'écroulement du monde, à une révélation “d'un monde en ruines” qui est la vérité du monde. “Reflexions sur le surréalisme”; texte publié dans L'Arche, en août 1945, est une véritable réhabilitation du surréalisme. Pour Blanchot d'Après-guerre, l'écriture automatique surréaliste est une méthode qui répond à une principale aspiration de la littérature; l'action politique surréaliste, un exemple des engagements profonds que la littérature ne peut s'empêcher de conclure dès qu'elle prend conscience de sa liberté la plus profonde. Ce texte doit se lire aussi comme une réhabilitation du marxisme pour Blanchot, anticommuniste virulent d'Avant-guerre. Le cas de Maurice Blanchot, la distance parcourue par lui dans son interprétation sur le surréalisme nous indique la dimension historique indéniablement présente dans la pensée littéraire et artistque.

1. 들어가는 말
2. 순진한 명성의 추구에서 시대적 과제로
3. 나가는 말 - 시대와 작가
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