Terme qui décrit thermodynamique de la physique, l'entropie a été appliquée aux études de diverses disciplines. Cette variété d'applications est due à son efficacité universelle d'expliquer l'état des choses. Nous aussi, bien loin de la physique, nous avons voulu jeter un coup d'oeil sur le système informatif du roman de Marivaux en empruntant le concept d'entropie. Prenant les lettres pour une des sources informatives du roman, nous les avons classées selon leur degré d'ordre et de chaos, c'est-à-dire selon le degré d'influence directe sur le développement du récit. Cela se traduit par les lettres de haute entropie et celles de basse entropie. En cas des lettres de haute entropie, qui sont de forme désordonnée, et à travers lesquelles le lecteur n'obtient pas grand chose, leur contenus ne sont pas liés dans l'immédiat au déroulement du récit. Cela dit, plus l'entropie des lettres est élevée, plus l'information qu'elles donnent est désordonée. L'entropie peut ainsi être interprétée comme le degré de désordre du système informatif du roman. L'entropie élevée du système informatif semble représenter, à première vue, l'énergie inutilisable à l'égard de 'l'obtention d'un travail', c'est-à-dire l'obtention de compréhension -de la part du lecteur- sur le déroulement du récit. Mais à la fin, le lecteur finit par comprendre que la tension attribuée par des lettres de haute entropie a joué comme la charnière intéressante de deux différentes phases du récit.