Maupassant est le dernier auteur franc¿ais qui ait e´crit les contes fantastiques esthe´tiquement valables. Le but de cette e´tude est d`analyser, selon la the´orie narratologique de Ge´rard Genette et de Jaap Lintvelt, ses 10 contes fantastiques ayant la structure narrative de re´cit a` cadre et d`e´claircir ensuite pour quels fonctions et pour quels effets fantastique Maupassant adopte cette structure de re´cit a` cadre et de quels types de re´cit a` cadre il met en oeuvre. Le re´sultat de notre analyse montre que Maupassant a le plus souvent utilise´ le type avec le narateur extra-he´te´rodie´ge´tique dans le re´cit I a` focalisation externe, et le narateur intra-homodie´ge´tique dans le re´cit II a` focalisation interne. Parmi les six fonctions de Genette, on peut observer dans la plupart des cas, fonctions explicative, the´matique, et distractive. C`est uniquement dans "le loup", "la chevelure", et "le Horla" qu`on voit la fonction polyphonique. Le re´cit I repre´sente le monde du jugement objectif et scientifique. C`est l`image me^me du 19e`me sie´cle positiviste. Le re´cit II raconte l`expe´rience personnelle et subjective de la mort, de la peur, et de la folie qui e´branle l`opposition irre´ductible le re´el/l`irre´el. Donc la fonction polyphonique du re´cit I qui en pose le proble`me de la re´ception du re´cit II, repre´sente l`incertitude, l`he´sitation entre le re´el et l`irre´el, inhe´rente au genre fantastique.