On voit que Baudelaire a le gou^t des repre´sentations plastiques. Surtout, il a le sens vif de la couleur, en particulier, du contraste harmonieux du rouge et du vert. Nous avons ve´rifie´ par ses Salons et ses Fleurs du Mal qu`il est, a` travers les harmonies et la ponde´ration du colorisme, passionne´ment a` la recherche de la peinture et de la poe´sie qui aient l`a^me et le spiritualisme, par exemple, des tableaux de Delacroix ou des poe`mes de soi-me^me. En fait, il a dit que la ponde´ration du vert et du rouge plai^t a` notre a^me. Il parait que son dualisme me^me de la couleur peut exercer une grande influence sur son ide´al supre^me qui tend a` l`harmonie, la coexistence et l`unite´. Il faut se rappeler ce qu`il a dit: [...] les tons [...], respectant toujours leurs sympathies et leurs haines naturelles, continuent a` vivre en harmonie par des concessions re´ciproques.